S’il n’y a pas encore si longtemps que ça, écouter de la musique sur un CD était fun, aujourd’hui télécharger sa musique sur internet est devenu tout naturel. L’industrie du disque connaît alors une véritable crise, notamment dans les années 2000. Les plateformes de téléchargement de musique ont-elles tué le CD ?
Le streaming en pleine explosion
Aujourd’hui, si l’on veut écouter une musique spécifique, il suffit de taper son titre et/ou le groupe qui la chante sur son moteur de recherche. Le streaming, l’écoute souvent gratuite de musique en ligne, a gagné du terrain face aux supports physiques que sont les Compacts Discs. Mais encore, les plateformes de téléchargement en ligne ne cessent d’augmenter sur la toile. Comme le support CD a évincé les supports cassettes VHS d’antan, c’est aujourd’hui le tour du streaming de mener la vie dure à son prédécesseur.
Le public est toujours attaché aux supports physiques
Malgré le boom de l’industrie de la musique dématérialisée, il n’en reste pas moins que le public est toujours attaché aux supports physiques. Notamment les Français qui optent encore pour les supports physiques. Si l’on prend l’exemple de l’album « Mini World » de l’artiste Indila, il s’avère que les ventes enregistrées ne concèdent que seulement 8% à la vente numérique. L’on pourra également considérer l’artiste Calogero dont la musique est plutôt orientée vers un public familial : les ventes numériques de son nouvel album « Les feux d’artifice » n’auront remporté qu’un petit pourcentage de 6%.
Par ailleurs, malgré que les plateformes de téléchargement telles que YouTube, Deezer ou encore Spotify reçoivent un énorme trafic des internautes, les chiffres d’affaire de ceux-ci semblent plutôt modérés.
Le streaming représente l’avenir de l’industrie musicale
Ayant été créé en 2007, Deezer se retrouve aujourd’hui la plateforme française la plus importante d’écoute de musique en ligne. Selon Simon Baldeyroun, le directeur général de Deezer, le streaming représenterait l’avenir de l’industrie musicale. Mais encore, cela permettrait de « construire pour les artistes des rentes à vie ». En effet, « Pendant des années, ils vont recevoir des royalties dès qu’ils seront écoutés, au lieu d’avoir tous leurs revenus qui tombent le jour de la sortie d’un album ou le mois qui suit ». Mais aussi, « on reverse près de 70% de ce qu’on touche aux producteurs et aux sociétés de droits d’auteurs ».
Au vu de cette déclaration, les artistes seraient-ils plus cléments face aux plateformes de téléchargement ?